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4 articles trouvés pour (sujet principal Romero Miguel)

1 . ÉTAT ESPAGNOL / LES NÔTRES

Miguel Romero dit « el Moro » (1945-2014) : la dignité révolutionnaire

Manuel Garí * février 2014 n°601-602

2 . ÉTAT ESPAGNOL / LES NÔTRES

Pour raccommoder les déchirures

Entretien de Miguel Riera avec Miguel Romero * février 2014 n°601-602

3 . ESPAGNE

« Plus rien ne sera comme avant »

Miguel Romero mai-juin 2011 n°573-574

Entretien avec Miguel Romero, militant de la Gauche anticapitaliste (Izquierda Anticapitalista, section de la IVe Internationale dans l’Etat espagnol) et rédacteur de la revue Viento Sur. Propos recueillis par Daniel Tanuro, le 21 mai 2011

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4 . MEXIQUE

La conception zapatiste de l’action politique. Entrevue avec Sergio Rodríguez (directeur de Rebeldía)

Propos recueillis par Miguel Romero novembre-décembre 2005 n°511-512

Miguel Romero est rédacteur de la revue madrilène Viento Sur. Sergio Rodríguez Lascano est directeur de la revue du mouvement zapatiste au Mexique, Rebeldía. Cet entretien, réalisé à México DF, le 6 octobre 2005, a été publié dans Viento Sur n° 83. La VIe déclaration de la selva lacandona (1) rendue publique par l’EZLN au mois de juin dernier a eu un impact considérable au Mexique. Elle a donné naissance à une expérience originale, « l’autre campagne », qui a changé radicalement la situation de la gauche politique et sociale mexicaine. Cette initiative mobilise et organise des milliers de personnes, principalement des jeunes. Nous nous sommes longuement entretenus avec Sergio Rodríguez, directeur de la revue zapatista Rebeldía (www.rebeldia.org), sur ses thèmes qui méritent toute l’attention de la gauche alternative. Dans cette entrevue il est fait référence à des faits concrets de l’histoire zapatiste. Nous allons les résumer succinctement (2). Les « accords de San Andrés » signés entre le gouvernement mexicain et l’EZLN en février 1996 contenaient les revendications fondamentales permettant de mettre fin démocratiquement à l’oppression des peuples indigènes. Postérieurement la « commission de concorde et de pacification » (Cocopa) du congrès mexicain, constituée par des députés représentant le PRI, le PAN, le PRD et le PT (3), a élaboré la « loi Cocopa » ou « loi indigène », qui a reçu le soutien de l’EZLN dans la mesure où elle reprenait les points fondamentaux des accords de San Andrés. Finalement, le gouvernement et le congrès mexicain ont trahi leurs engagements. La « marche indigène » a été organisée par l’EZLN en décembre 2000 et a parcouru la totalité du Mexique entre janvier et avril 2001. En août 2003, l’EZLN a mis en place les « juntes de bon gouvernement » dans cinq territoires sous son contrôle, qu’il a appelées ensuite « caracoles ». Les juntes sont composées d’indigènes civils élus par leurs communautés. Elles fonctionnent en parallèle avec les municipalités officielles, mais en autonomie complète vis-à-vis du gouvernement du Chiapas.